Mais finalement, Broceliand, à quoi tu sers ?

J’interromps un petit instant mon étude de marché sur les banques “entreprises” pour partager avec vous un début de réflexion sur l’utilité profonde de Broceliand. Alors j’ai tenté de dresser une perspective historique.

1) Avant (60’s, 70’s) étaient les masses média : 1 chaine TV par pays, 1 radio par pays ou région, 3-4 grands journaux.
CT une manière de controler les opinions, les gens n’avaient que peu de possibilité de réponse mais ça avait un avantage > ca créait du commun. Tous les monde était à égalité devant l’information, et les discussions de quartier portaient sur ce qu’ils avaient vu la veille.
En gros il y a du lien social > mais peu d’expression de la personnalité

2) Hier(80’s-90’s-2000), les média traditionnels proposent plus de choix : plus de chaînes, de stations de radio, explosion du nombre de magazines, bref le choix devient possible. Ainsi, les goûts de consommateurs deviennent de plus en plus divers, on voit apparaître des tribus qui se construisent autour de styles différents. Il y a moins de commun, les personnalités peuvent revendiquer leur appartenance à un style mais ils n’ont toujours pas de droit de réponse.
Il y a moins de lien social > un peu de revendication personnelle mais aucune expression personnelle

3) Aujourd’hui, le web 2.0 fait tout exploser, chacun peut créer son style avoir sa propre influence, sa radio, sa TV => Les styles de vie et de consommation se multiplient, les gens continuent de réunir par groupement d’intérêts commun. Et chose très importante, il y a des droits de réponse.
Il n’y a plus de lien social mais des liens d’intérêt et des communautés linguistique > c’est presque le triomphe du libéralisme.

4) Mais que se passe-t-il après Broceliand ? Broceliand, c’est une grammaire qui doit devenir celle des internautes (c’est à dire finalement tout le monde), mais à l’intérieur de laquelle chaque individu peut exprimer son point de vue, sa personnalité tout en comprenant comment et à quel moment elle touche la personnalité des autres. En fait Broceliand recrée du commun tout en permettant à chacun de s’épanouir librement (mais en ayant conscience des autres).

Donc finalement, Broceliand est une grammaire qui à vocation à devenir universelle qui permet de réconcilier les besoins de “commun” et d’expression “libre et personnelle”

Des réactions ?

François

5 Responses to “Mais finalement, Broceliand, à quoi tu sers ?”

  1. Ca me semble être une bonne veine pour le positionnement de la marque – humain, vivant, social – clairement à prolonger, avec aussi la vision “communauté des parcours” à intégrer

  2. Je suis tout à fait d’accord sur ton analyse. Il sera intéressant d’étudier à travers Broceliand et ses croisements de parcours comment le “commun” de chaque communauté interagit avec les communautés connexes.

  3. Ah je n’avais pas vu la réponse de Patrice “communauté des parcours”. Je crois que nous sommes sur la même longueur d’onde. Bonne nouvelle 😉

  4. Qu’est-ce qu’il y a de mal avec le triomphe du libéralisme??? 😉

  5. Oublié: effectivement une bonne trame pour commencer la reflexion sur la marque

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