Pricing : Pour vivre caché, il faut payer

La philosophie de Brocéliande est de bâtir une communauté d’éditeurs qui partageront ainsi avec les internautes leur point de vue sur un sujet ou un autre.

Nous considérons que la variété de ces points de vue est de nature à l’enrichissement de tous.

Aussi, si pour une raison ou une autre un éditeur décidait de ne pas partager avec la communauté son point de vue, il appauvrirait la communauté.

C’est la raison pour laquelle les éditions privées doivent être payante.
Même si le paiement est symbolique, il est bon qu’il existe.

De même, Brocéliande est à même de proposer des “chemins de ronde” aux entreprises qui ont besoin de (sur)veiller les évolutions de certains acteurs, sujets, technologies, etc. Ces chemins seront par nature disponibles à un nombre réduit d’acteurs donc payants.

François

4 Responses to “Pricing : Pour vivre caché, il faut payer”

  1. C’est en tout cas logique et cohérent… je suis plutôt favorable en condition que ce cela soit a) trés bien expliqué b) en ligne avec les autres formes de services payant -notament le stockage-

  2. Bon résumé de notre discussion de Dimanche sur le sujet.

  3. Desole d’arriver apres le consensus. Voci ma vision personelle des choses :
    Il faut vraiment mesurer les consequences d’avoir des services payant dans le web aujourd’hui.
    En effet, ce qui a de la valeur pour ce genre de site c’est son nombre d’utilisateurs, le nombre d’utilisation et le temps passe par utilisateurs.
    Tout ce qui peux eloigner un utilisateur d’un site est probablement une fausse bonne idee.

    On l’a vu par exemple avec facebook. Vendre les infos personelles des utilisateurs a eu pour consequence une vague de depart et donc une perte de valeur et d’image. Les dirigeants ont reconnu d’ailleurs leur erreur.
    On est presque sure, si un service peux etre gratuit et utile, il le sera.
    ‘Copain d’avant’ avait la possibilite de developper un reseau social francais a la facebook. Rendre le service payant a a mon avis limite son succes. Ce service est aujourd’hui gratuit, mais il est deja trop tard.
    Dailymotion a toujours permis de distribuer des videos privees gratuitement, ce qui n’a nullement limite’ le nombre de personnes qui ont voulu diffuser publiquement leur video.

    Je comprends que la valeur d’une edition est plus grande si elle est pour la communaute entiere. Empecher cependant qu’un utilisateur arrive a ses fins c’est probablement le perdre.
    On peux voir au contraire une valeur dans le fait qu’un editeur veuille partager ces editions avec uniquement ses proches. Il augmentera la visibilite du service, augmentera le traffic sur les editions publiques, et trouvera peut-etre d’autres editeurs qui ont eux des vocations plus publiques.

    Si vous etes interesses par la problematique du gratuit, voici une keynote qui vaut le coup d’etre regarder :
    http://blog.guykawasaki.com/2007/12/must-watch-vide.html

  4. Tu n’arrives pas du tout aprés le consensus, mais bien à point pour la discussion!

    J’aime beaucoup la vision du paiement comme un risque de fuite: cela permet de systématiquement mettre en regard le revenu généré et son cout induit.

    D’un autre coté, je ne suis pas persuadé que le web demeure nécessairement dans le tout-gratuit -cf. un de mes articles, qui prend de manière un peu radicale la thèse opposée: http://cratyle.net/2007/12/12/internet-et-lavenir-du-modele-de-gratuite/

    A titre d’exemple, la plupart des plateformes blog et des widgets de service (statistiques blog,.. etc..) proposent systématiquement un service gratuit et un service “pro” qui est de son coté payant (stockage de données, widgets invisibles, fonctionnalités avancées…)

    Je vois trois composantes qui doivent définir la politique de pricing. Dans l’ordre:
    1- Les valeurs de la communauté (cf. l’exemple Facebook)
    2- Le rythme de croissance
    3- Le Chiffre d’Affaire de Broceliand

    Le point 1- peut parfois plaider pour du payant (pour éviter la publicité, qui peut être ou non acceptée par la communauté) alors que le point 2- penche presquez exclusivement pour du gratuit.

    A ce stade, il me semble qu’il y a deux grandes options pour les débuts de Broceliand
    1) Un service presque entièrement gratuit, avec quelques composantes payantes présentée sur le mode du “service avancé”, en accord avec les valeurs de la communauté -par ex: l’idée de l’article- avec le risque de ralentir le développement
    2) Un service totalement gratuit, misant sur une vitesse de développement explosive – avec les risques de s’enfermer dans ce modèle pour la suite.

    Qu’en pensez-vous?

    PS: Nicolas, Guy Kawasaki, c’est un de tes copains, non?

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